On connaissait le MUSICIEN , on a découvert le POÈTE... Puis le PEINTRE... Et maintenant le voici COMPTABLE !
Euh, non, pardon, FINANCIER.
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| C'est bien lui, on le reconnaît grâce aux sourcils. |
Voici son texte, et Prévert n'a qu'à bien se tenir !
D'Emmanuel Pleintel aux choristes, le 2 avril ( ça n'a pas traîné ! )
" Chers Zamis coronachoristes,
Comme après chaque concert, nous avons tenu un conseil
financier…
Nous nous sommes réunis avec Laurence, en visio-conférence,
et avons compté les sous…
Nous avions les souches des billets d’un côté et la boîte à
fifrelin de l‘autre…
Munis de doigts sur lesquels compter nous avons commencé le
travail…
La masse de billets vendus est impressionnante et dépasse
les prévisions les plus pessimistes…
Nous avons d’abord trié les pièces jaunes de Bernadette, les
vertes et les pas mûres d’un côté, les boutons de culottes, cailloux et
capsules de gibolin de l’autre…
Ensuite, nous avons fait des tas de billets doux, de
feuilles mortes ramassées à la pelle et de biftons à trois, voire même quatre
chiffres…
Les additions furent difficiles tant les chiffres dansaient
la java mais avec la rigueur qui caractérise notre trésorière, tout est rentré
dans l’ordre et le tiercé gagnant nous a permis de déposer la somme
confortable, autant qu’un canapé de confiné, au bas de la colonne « crédit »
…
Ensuite, nous nous sommes attaqués à la colonne « débit »,
ou dépenses pour ceux qui considèrent les comptes avec une logique d’épicier et
non de banquier…
Tout en haut nous avons inscrit le cachet du chef… La
colonne n’était pas assez large, il a fallu rebâtir le temple de nos comptes…
Ceci fait, furent inscrites les sommes correspondantes à la
location des nageoires, l’achat du carrosse de Marie-Pascale et la rétribution
des hippocampes venus spécialement des Philippines…
Pour les perles, Van Cleef et Arpel nous avait concédé un
mécénat exceptionnel… Mais il a fallu payer une sorte de caution, au cas où
nous en aurions perdu quelques unes… Cette somme déboursée puis remboursée se
trouve donc dans les deux colonnes…
Les huîtres, cependant, furent acquises à Saint-Vaast… Mais
leur revente à la fin du concert nous a permis un substantiel bénéfice… (A
consommer sur place puisqu’ouvertes…)
Evidemment, il a fallu inscrire, dans la caisse noire, le
montant qui se trouvait dans l’enveloppe remise à Monsieur Charivari…
Là encore l’addition fut difficile à cause des chiffres voulant
se mettre à la natation synchronisée…
Laurence s’est fâchée, a menacé d’appliquer une taxe de 37%,
ce qui a calmé tout le monde…
Nous nous trouvions donc avec deux chiffres, celui de la
colonne des débits et celui de la colonne des crédits…
C’est là que l’angoisse nous prit…
Heureusement, pour calmer notre stress, nous avons pu partager
sur l’ordinateur l’image d’une charlotte au chocolat qui nous a remis dans le
droit chemin…
Calmement nous avons fait la soustraction entre le chiffre
le plus élevé et le moins élevé… Sans oublier les retenues… (Qui a dit à la
source ? Une basse, évidemment…)
Nous avons inscrit ce chiffre et l’avons encadré d’une
dentelle de Bayeux pour qu’il soit bien lisible à la prochaine assemblée
générale…
Contactée par skype, whats’app et autres bidules qui ne
fonctionnent jamais quand on a besoin d’eux, Madame la Présidente a donné son
quitus qu’elle nous a retourné par voix aérienne (le pigeon vient d’atterrir
sur ma terrasse) …
Tout va donc pour le mieux dans le meilleur des mondes…
Nous pouvons continuer…
Rendez-vous donc mardi prochain où nous commencerons l’étude
du Te Deum de Raymond Barre de Mesure de la Rondepointée, œuvre cacophonique
pour ensemble de chloroquinophones et chœur de mirlitons…
Je ne vous embrasse pas, c‘est interdit, mais le compte y
est…
MERCI EMMANUEL ! ON ADORE TES MAILS.


Le talent de de Funès, je veux bien... Ces sourcils, non... Sa calvitie, oui... Mais pour ce qui est de la caisse, je ne fais qu'obéir aux injonctions de la délicieuse trésorière et lui rendre la tâche plus facile par des précisions aux centime près... Quant à l'avarice, il n'en est pas question... Il faut avec sagesse ouvrir le flux caissier et se dire que le plaisir et la bonne santé passe avant le fond de caisse...
RépondreSupprimerPardon Emmanuel !
Supprimer... Mais
1) Sache qu'il est impossible de trouver des sourcils susceptibles de rivaliser avec les tiens. J'ai fait ce que j'ai pu.
2) Loin de moi l'idée de suggérer une quelconque avarice chez toi. Car je sais bien ( et tout le monde sait ) que tu n'es avare ni de ton temps, ni de tes mots ( et bons mots ), ni de tes sous...