OMBRES ET LUMIÈRES, CONCERT DU 10 NOVEMBRE, suite...
DEUXIÈME COMPOSITEUR : FRANZ LISZT ( 1811, Hongrie - 1886 )
LISZT est le compositeur qui suit Purcell dans notre programme du 10 novembre.
On le connaît tous... Oui ? Est-ce si sûr ?
On connaît surtout son oeuvre pour piano. Liszt fut un pianiste prodige et virtuose, un compositeur de génie, un des plus grands interprètes de son temps. Lors de ses récitals, il était adulé... en particulier par les femmes.
On connaît aussi sa vie sentimentale riche et tumultueuse, ses nombreuses liaisons
( Caroline de Saint- Cricq, Marie d'Agoult, Carolyne de Sayn- Wittgenstein, Olga von Meyendorff... ) qui ont souvent choqué la bonne société de son époque.
Ce que l'on connaît peut-être moins c'est son altruisme : son engagement social, son goût pour l'enseignement ( Il a été un professeur réputé et passionné, parfois bénévole ), son ardeur à soutenirs plusieurs de ses contemporains, des musiciens en particulier, comme Berlioz, Wagner, Verdi, Chopin, Borodine, Saint- Saëns ...
On connaît souvent moins bien son oeuvre pour orgue que son oeuvre pour piano.
Et sa vie sentimentale a tendance à éclipser son mysticisme. N'oublions pas qu'il a reçu les ordres mineurs et la tonsure en 1865 ( à 54 ans ) et est alors devenu franciscain.
C'est ce mysticisme que l'on retrouve dans son oeuvre sacrée, assez mal connue aussi.
Lors de notre concert du 10 Novembre nous chanterons deux morceaux d'inspiration religieuse :
- L'introduction du VIA CRUCIS (1879 ), " Vexilla Regis ".
- Le PATER NOSTER ( 1869 ? )
***
Via Crucis ( Chemin de Croix ) fut pensé dès 1874, composé entre 1878 et 1879 mais ne sera créé qu'en 1929 à Budapest, bien après la mort de Liszt.
C'est une oeuvre pour orgue ou piano, solistes et choeur.
Elle comprend une introduction suivie de 14 parties correspondant aux étapes du chemin de croix.Cette oeuvre fut inspirée à Liszt par la contemplation d'une série d'aquarelles du peintre allemand Johann Friedrich Overbeck (1789- 1869 ).
Station VII
Nous chanterons l'introduction, Vexilla Regis (Les étendards du Roi s'avancent ), unisson inspiré de l'hymne grégorienne du même nom.
...Puis il y aura Satie... Puis de nouveau Liszt, les chuchotements et les cris de son Pater Noster, bijou isolé qui ne figure dans aucune grande oeuvre mais brille paradoxalement par son humilité et par l'intensité de son aspiration à s'élever et à faire apparaître la lumière.
Pater noster



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