jeudi 31 octobre 2019

DANS LES STARTING BLOCK !


Le concert du 10 Novembre approche à grands pas !


Nous n'avons plus que 2 répétitions : mardi 5 et samedi 9 à la cathédrale !

Les répétitions sont devenues très " sportives ", Emmanuel nous mène une vie d'enfer, nous sommes éreintés en sortant !  Éreintés mais si heureux ! ☺

Marie- Pascale a la gentillesse de venir nous accompagner au piano. 

Nous peaufinons les nuances, nous accélérons le rythme de certains morceaux, nous en ralentissons d'autres ( et bizarrement ce n'est pas plus simple car parfois le souffle nous manque pour " tenir " les notes sur plusieurs temps ). Nous galérons pour trouver les notes justes dans la Messe des pauvres.😭 Nous mémorisons les déplacements et la " mise en scène " . 

Nous mettons des pulls, écharpes et bonnets car ce n'est pas le moment d'avoir un rhume ou une angine !

Les affiches et les flyers définitifs sont imprimés  et nous nous livrons à un autre sport : les distribuer chez les commerçants  de Lisieux et des communes environnantes. La marche à pied c'est bon pour le souffle et les abdos ! 




BON COURAGE AUX AMIS CHORISTES 
ET À EMMANUEL ! 

Pensons à mettre nos " Damart " .

Soyons forts et sûrs de nous.

ET SURTOUT N'OUBLIONS PAS DE REGARDER NOTRE CHEF !



ET QUE LES NON CHORISTES VIENNENT NOMBREUX À CE CONCERT !

vendredi 11 octobre 2019

LE DEROULEMENT D'UN CONCERT DE L'EVGF



LE GRAND JOUR EST ENFIN ARRIVÉ ! C'EST L'HEURE DU CONCERT.

Ou  presque...

Car il ne faudrait pas vous imaginer qu'il nous suffit de nous placer face au public et que notes et paroles vont sortir toutes seules de nos bouches.

Non ! Il faut respecter un rituel qui comporte plusieurs étapes.

 Chapitre 1
La dernière répétition avant concert


Elle a lieu généralement la veille du concert. "In situ" ( la Cathédrale le plus souvent ). Avec le/les musiciens.

Quelques difficultés peuvent apparaître...
- Comme toujours il y a des retardataires.
- On n'est pas aux mêmes places que d'habitude ( les petits sont devant 👩‍👧‍👧 ), si bien que l'on a perdu ses voisins de répét préférés . Et on est toujours, toujours TROP SERRÉS !
- En plus ON N'Y VOIT RIEN.
- L'acoustique n'est pas la même que celle du Conservatoire où nous avons répété.
- IL FAUT SE CALER AVEC LES MUSICIENS. Aïe ! Ces musiciens qui prennent un malin plaisir à respecter la mélodie et le rythme ! 🎶
- Et puis il y a ceux qui se sont enrhumés, qui redoutent l'extinction de voix.
- Et puis " ON CAILLE " ! ( qu'on se le dise  : dans une Cathédrale il fait TOUJOURS froid ❄ et il y a plein de courants d'air qui font exprès de passer sur nous ). On a beau mettre des couches et des sous-couches d'un certain thermolactyl renommé, rien à faire : on caille.
- Et puis, et puis, et puis... La liste des difficultés est longue. À la fin de cette ultime répétition nous sommes souvent accablés, avec la désagréable impression que nous ne sommes et ne serons jamais prêts, qu'il aurait fallu au moins trois ou quatre répétitions supplémentaires !  " Pourvu que ça aille mieux demain " ☹


Chapitre 2
Le jour J

1- L'installation du matériel : les Messieurs sont réquisitionnés pour installer les estrades, les micros, les pupitres...
Les veinards, ils se réchauffent !



2- Le " raccord " : c'est en quelque sorte " la der des der ", une heure ou deux avant le concert.

 On déroule une dernière fois les morceaux, on fignole quelques détails. Les sopranes " ne forcent pas " : ce n'est vraiment pas le moment de se flinguer les cordes vocales !



Mais les premiers spectateurs commencent à arriver (ceux qui veulent être au premier rang ). On doit s'éclipser dans les coulisses, même si on ne se sent toujours pas tout-à-fait prêts.

                                                                                                         Et on caille toujours autant !


3- Les coulisses :
C'est souvent la sacristie ou une pièce attenante.

Il y a ceux qui sont arrivés en tenue ( en général noire pour tout le monde ) et qui s'ennuient un peu. Ceux qui doivent se changer et qui cherchent un coin discret pour le faire. Ceux, et surtout celles qui se mettent en quête  des toilettes ( il ne faut surtout pas être torturé par des problèmes de vessie pendant un concert ).
Quelques sopranes avalent des pastilles contre le mal de gorge et la toux, se shootent au " Sirop des Chantres ". On boit beaucoup ( DE L'EAU évidemment ). On se mouche, on se râcle la gorge...
Les dames mettent du rouge à lèvres ( attention ! sans miroir il faut prendre garde à ne pas en mettre sur les dents).

Il peut y avoir quelques surprises de dernière minute : par exemple un des Messieurs qui a mis une chemise blanche alors qu'on l'avait dit, répété, écrit par mail : " TOUT LE MONDE EN NOIR " ; ou quelques choristes qui ont oublié leur porte-partition noir et exhibent des partitions de couleur vive... Ce ne sera pas facile à camoufler, à part peut-être au dernier rang.

Mais la pire épreuve c'est qu'il va falloir abandonner les doudounes, anoraks, châles, écharpes, après-ski, gants...


4. Notre entrée :
Ah ! L'entrée ! Quel grand moment !  Toujours particulièrement réussi à Gabriel Fauré. 😉👍

C'est là qu'intervient MARIE-FRANCE ( Merci Marie-France 💜) Patiemment, concert après concert, elle explique encore et encore la marche à suivre : il faut se placer dans les coulisses de façon à pouvoir entrer rang par rang en commençant par le rang du fond, puis l'avant dernier rang etc... Et de telle sorte que chaque pupitre soit à sa place et chaque choriste entre ses voisins de concert. On doit tenir la partition fermée, côté public, et ne l'ouvrir que quand le Chef en donnera le signal.

Sur le papier ça paraît simple, mais dans la réalité c'est autre chose : on oublie dans quel rang on était, qui était notre voisin/e, on se bouscule, on fait du bruit, il se trouve toujours quelqu'un pour rejoindre sa place précipitamment après tout le monde. C'est le bazar dans les partitions.
Bref, à ce jour, on a une bonne marge de progression...

Mais ça y est ! On est tous en place ! On vérifie discrètement si le public est au rendez-vous. Ouf ! C'est le cas.


5. Les discours et remerciements :
Vous ne m'en voudrez pas si je passe rapidement sur cette étape. Côté choristes, elle paraît toujours interminable car on est dans les starting block. Forcément ça donne lieu à des bavardages, des ricanements ( Et les choristes ne prêtent pas toujours attention aux micros 🎤 dirigés vers eux et qui font que le public ENTEND TOUT ! Et si on crie " chut " ça fait encore plus de bruit ) :📱" Et zut, j'ai  oublié d'éteindre mon portable dans ma poche, vite vite avant qu'il soit trop tard ! "... 👠" Et mince j'ai mal aux pieds avec ces nouvelles chaussures " ...

Et ça caille de plus en plus.


Mais STOP ! Tout le monde a été chaleureusement remercié... Et...


6. C'EST À NOUS !
Silence.
On ouvre les partitions.
On se concentre.
On fixe le chef. Lui aussi nous regarde. Tant de choses passent dans ces regards...

Et c'est parti ! Il faut maintenant aller au bout de ce concert que l'on a tant travaillé, en donnant le meilleur de nous-mêmes.
On est À FOND ! On est en phase avec les musiciens, avec tous les pupitres. La musique et les voix s'envolent et résonnent dans les voûtes. On a oublié tout le reste ( on a même oublié que ça caille ). Tout ce qui compte, c'est le Chef, les musiciens, nos potes autour de nous et LA MUSIQUE.
ON DÉCHIRE ! 

( Bon, je m'emballe un peu, ceci était le concert idéal, qui se produit parfois, mais pas toujours, hélas. Revenons à la réalité : au risque de passer pour une affreuse rabat-joie, je dois reconnaître  que nous ne regardons pas toujours le Chef comme nous le devrions, nous avons tendance au contraire à rester le nez dans nos partitions.  D'où de fâcheuses conséquences : des voix qui ne portent pas, des fautes de rythme, des départs en avance ou en retard... )

Après cette mesquine parenthèse, reprenons le cours de notre concert idéal...
Nous arrivons au final : A----MEN / AL---LE------LU---------IAAAA ( oui c'est souvent ainsi que se terminent les oeuvres sacrées ).

Nous sommes fortement et longuement applaudis.👏
Nous saluons avec grâce et synchronisation ( pour le salut, se reporter au paragraphe " l'entrée " avec laquelle il existe des similitudes concernant le décalage entre théorie et pratique ). Tout le monde applaudit tout le monde, c'est un peu confus, il y a encore quelques remerciements ( je passe ), et de nouveaux applaudissements.👏

Alors forcément nous sommes bien obligés de chanter un " Bis ". On fait semblant d'être surpris mais on l'avait préparé. Et là  attention danger ⚠️: le bis peut être calamiteux si on ne se reconcentre pas vite fait, si on reste sur notre petit nuage⛅, grisés par le succès.
Nouveaux applaudissements, nouveau salut.👏


7. Et nous sortons ( cf. paragraphe sur l'entrée ).

Dans les coulisses nous nous congratulons, nous admettons aussi avoir fait de rares et petites erreurs " qui ne se sont sûrement pas entendues, la preuve c'est qu'ils ont applaudi ". Nous récupérons nos affaires. Nous trainons un peu, nous avons du mal à nous quitter. Nous sommes contents et un peu tristes à la fois car quelque chose se termine. Peut-être redonnerons-nous un jour ce concert, mais peut-être restera-t-il unique. Tout ce travail pour un seul concert ! Mais quand même, qu'est-ce que c'était bien ! 😊 Les airs vont nous trotter dans la tête toute la nuit !🎵


Allez, rendez-vous à la prochaine répét, pour une nouvelle et belle aventure.



PS : je n'ai pas évoqué la quête, qui est faite soit à l'entracte soit à la sortie, non par des choristes mais par des personnes amies et dévouées . Elle est indispensable si nous voulons rentrer dans nos frais. Mais il ne faut pas avoir l'air de quémander ou de forcer la main. 💶💱




mercredi 9 octobre 2019

CONCERT ORCHESTRE SYMPHONIQUE


À VOS AGENDAS !

L'orchestre symphonique et Jean-Pierre Lacour font partie de nos partenaires privilégiés.

Le concert du 20 OCTOBRE promet d'être magnifique. C'est à 17h, à la Cathédrale.






LA CHORALE FAIT LA FETE



LES FESTIVITÉS ( OU : LES JOURS OÙ LA CHORALE EST AU COMPLET ! )


Une chorale qui travaille sérieusement peut aussi faire la FÊTE. 🍕🍨🍰🍾🍷🍸🍺🎉

À plus forte raison si les choristes sont sympas et s'entendent bien ! 🥂 🍻

C'est le cas à Gabriel Fauré.  Et ce ne sont pas  les occasions qui manquent.

Il y a bien sûr  le traditionnel repas de fin d'année  :
un grand classique de tous les groupes.


Ce repas peut avoir lieu dans un restau de Lisieux . Ou dans une auberge champêtre du Pays d'Auge ( et dans ce cas attention au retour ! )⛔🥃🚑



                                                                         
                                                                          ***

Mais à Gabriel Fauré nous sommes malins et nous avons trouvé D'AUTRES FESTIVITÉS qui ponctuent notre année, au même titre que les concerts. 

Par exemple le " Beaujolais nouveau ". Hein ! Il fallait y penser à celui-là ! 

On peut voir ici, après une répétition toute en nuances,
 un grand moment de la gastronomie et de la diététique : Beaujolais,
cochonnailles généreusement tartinées, tartes salées et sucrées nourrissantes...

AVIS À LA POPULATION : LE PROCHAIN 
BEAUJOLAIS NOUVEAU
 C'EST LE
26 NOVEMBRE


                                                                      
    ***


Mais ce n'est pas tout : il y a aussi la galette des rois et/ou les crêpes à la Chandeleur. 

Et les buffets qui parfois clôturent les concerts, quand on chante avec une autre chorale et qu'on " ne va quand même pas se quitter comme ça ."

Et d'autres réjouissances dont j'ignore la nature car je ne faisais pas encore partie de l'EVGF !






On peut constater ici que même lors d'une petite virée à Paris  pour répéter avec le choeur de Paris XIII, peu de choristes potassent leur partition dans le car...




Que pourrait-on trouver d'autre ? Fêtes, anniversaires...?

Qui a une idée ?

En tout cas, pour les personnes désireuses d'assister à une répétition ( Et pour les choristes aussi bien sûr ), la date idéale c'est le

26 NOVEMBRE ! 😉


jeudi 3 octobre 2019

COMMENT TRAVAILLER SEUL QUAND ON EST CHORISTE AMATEUR


GRANDE QUESTION : COMMENT TRAVAILLER SEUL QUAND ON EST UN CHORISTE AMATEUR ?




Bien sûr un choriste peut se contenter des répétitions. Mais parfois certains d'entre eux éprouvent l'envie ou le besoin de travailler "en plus". Les raisons en sont variées : plaisir de chanter, manque d'assurance et besoin de se rassurer, perfectionnisme...
On peut alors s'entraîner seul, à deux ou en petit groupe. C'est mon cas et je trouve que c'est vraiment motivant.

Certains choristes sont persuadés qu'ils ne peuvent pas travailler seuls car ils ne connaissent pas la musique. Pourtant TOUT LE MONDE est capable de le faire !

Certes pour un musicien c'est plus simple, surtout s'il possède un instrument, un piano par exemple. 🎹 Il lui suffit de jouer les passages qu'il veut travailler, de vérifier que ce qu'il chante correspond bien à la mélodie, qu'il ne " baisse " pas en cours de route...

Si l'on n'a pas de piano mais que l'on connaît un peu la musique, il est très facile de trouver sur internet 💻 des petits pianos virtuels, dont le son est médiocre mais qui font l'affaire.
Par exemple, vous pouvez cliquer sur PIANO, puis sur l'image du piano. Ensuite laissez-vous guider.

Enfin, pour ceux qui ne connaissent pas du tout la musique en dehors du chant ( et pour ceux qui la connaissent aussi d'ailleurs ) il existe plusieurs sites internet proposant une aide. Le plus connu est CHORALIA. On y trouve beaucoup de compositeurs et d'oeuvres classés par ordre alphabétique. Pas tous hélas mais beaucoup. Pour chaque oeuvre, on trouve les différents morceaux, et pour chaque morceau les différentes voix : soprano, alto, ténor et basse. On peut cliquer sur voix seule, voix avec les autres voix en arrière fond ou toutes les voix. On peut accélérer (curseur sur lièvre !  ) ou ralentir ( tortue 🐢 ). On peut arrêter, revenir en arrière... Bon, il faut reconnaître que les voix synthétiques ne sont pas terribles, mais elles sont justes et le métronome donne le bon rythme.
Si vous ne connaissez pas le site Choralia, je vous propose de l'essayer avec le Veni Sancte Spiritus de Mozart VENI

Et le jour où on est à l'aise, rien n'interdit de chanter avec les pros sur Youtube ! 🎶



Bon courage !

mercredi 2 octobre 2019

UNE REPETITION ORDINAIRE À L'ENSEMBLE VOCAL GABRIEL FAURE


COMMENT SE DÉROULE UNE RÉPÉTITION À GABRIEL FAURÉ ? (EVGF)


En dehors des grands moments que sont les concerts, la vie d'une chorale est surtout ponctuée par les répétitions.
( Rappel : répétitions le mardi de 20h à 22h, au Conservatoire de Lisieux, accès par la rue H. Chéron. )



Tout d'abord, je profite de cet article pour rendre hommage à ceux/celles que j'appellerai les " chaisiers/ères ".  Ce sont des personnes serviables, qui arrivent en avance et qui installent les chaises et les pupîtres pour tout le monde. Ce sont pratiquement toujours les mêmes de semaine en semaine... C'est un travail ingrat qui suscite peu de reconnaissance ( et donc peu de vocations ). Un peu comme si les chaises se plaçaient toutes seules  ! Eh bien NON ! Qu'on se le dise : ça ne se fait pas tout seul !



En principe la répétition commence à 20h. En principe car, entre les retards, les bises et les bavardages pour raconter aux voisins/ines les aventures palpitantes de la semaine écoulée, le Chef doit faire preuve d'une grande force de persuasion pour commencer l'échauffement !



Sur l'échauffement les avis sont partagés... Certains passeraient volontiers cette étape. D'autres ( surtout les sopranes ) le réclament et s'offusquent si, pour une raison ou une autre, il est écourté. 
L'échauffement consiste en une série d'exercices exécutés debout et destinés à monter/descendre le plus haut/bas possible sans s'arracher les cordes vocales. On peut aussi travailler la diction, le souffle... Le Chef doit avoir beaucoup d'imagination pour proposer des exercices efficaces et variés, voire surprenants ou amusants. Car l'ennui est le principal ennemi de l'échauffement !



Ensuite vient le déchiffrage. Du moins lorsqu'on commence un morceau.
On a alors le choix entre debout/assis ( j'en profite pour dire que si certaines sopranes choisissent l'option "debout", ce n'est pas pour faire leurs intéressantes comme d'aucuns pourraient le croire, c'est juste pour éviter que les sons se coincent quelque part entre la chaise et la bouche.)
On déchiffre voix par voix et ligne par ligne. C'est une étape ingrate : le Chef joue la mélodie au piano et on s'efforce de la reproduire en ajoutant les paroles. On chante faux, on se trompe dans le rythme... Et le comble c'est que parfois les textes sont en allemand ou en anglais ! 😭 Bref il faut répéter beaucoup, beaucoup... Heureusement on a la chance d'avoir un Chef patient, bienveillant et drôle, qui sait dédramatiser les pires couacs ! Et le GROS avantage du déchiffrage c'est que, pendant que les autres pupîtres déchiffrent, on peut PAPOTER.

Les dames en plein travail

Les messieurs ne sont pas en reste



























Puis on met les voix ensemble. Et là, comment dire ?! Ce qu'on croyait acquis déraille, on se décale par rapport aux autres voix , on a la désagréable impression que nos collègues ne chantent pas la même partition que nous, on n'arrive pas ensemble sur la dernière note... et j'en passe.  Bien sûr chaque pupître est persuadé que ce sont LES AUTRES qui l'induisent en erreur. Et là encore il faut répéter BEAUCOUP.





Mais arrive le moment tant attendu où ON A FINI DE DÉCHIFFRER ! Et là on commence vraiment à faire de la Musique. Il ne s'agit plus d'enchaîner des notes mais d'interpréter. Notre Chef nous explique sa vision du morceau, sa vitesse, ses variations de rythme, ses nuances ( du pianissimo au forte voire double ou triple forte)... Il se démène, fait des grands gestes pour mieux nous faire comprendre, fait de l'équilibre (instable 😉) sur son tabouret, quitte le piano, y revient... Une performance qui n'est pas que musicale !






Cette étape est passionnante car elle mêle ce que le compositeur a écrit,  ce que le Chef de choeur veut en faire et ce que nous sommes capables de réaliser avec nos petits moyens de choristes amateurs. Sans parler des " accompagnateurs " : piano, orgue ou orchestre... C'est un TOUT auquel chacun participe et auquel chacun est utile. Le contraire du "chacun pour soi."
Il nous arrive parfois de douter, d'être découragés et finalement on est surpris et HEUREUX de voir ce que l'on est capables de faire ensemble avec de l'application et du travail.😃 Ah ! Quand on démarre le morceau, qu'il se déroule comme une belle mécanique, que tout s'enchaîne bien et qu'on arrive au bout sans anicroche, c'est vraiment le bonheur !



Contrairement à ce que l'on pourrait croire, c'est fatigant une répétition, et pas seulement pour le Chef, et même si on reste assis. C'est physique, ça demande du souffle, de la voix, ça fatigue les cordes vocales, ça donne chaud ! Et bien sûr ça fait carburer le cerveau : il faut se concentrer, regarder la partition ET le Chef, écouter le piano, son propre pupître ET les autres pupîtres, mémoriser beaucoup d'informations... Malgré une petite pause bienvenue au milieu et quelques interruptions, dues généralement aux blagues des basses, aux sonneries de téléphone ou aux infos de notre Présidente, nous aurions du mal à répéter plus de 2 heures.



Et voilà, la répétition est terminée. Je ne m'étendrai pas sur le rangement des chaises ( voir le paragraphe consacré à leur installation ), ni sur les retardataires qui ont encore des trucs à se raconter et n'ont pas réussi à le faire pendant la répétition.
Alors ÉTEIGNONS LES LUMIÈRES ET FERMONS LES PORTES !
 Et à  la prochaine fois.